Comme nous vous le disions dans notre dernière newsletter, Procadres International mène actuellement trois nouvelles missions en Afrique dont deux dans les Telecom. L’Afrique connait actuellement un développement spectaculaire dans le monde des Telecom et le projet du groupe Bolloré devrait accélérer ce phénomène.
Sur le site Bfmbusiness.com, nous apprenons que Bolloré veut de l’internet à haut débit en Afrique…
Extraits
Une filiale de Vivendi s’est discrètement attelée à la construction d’un réseau de fibres optiques de près de 5.000 kilomètres couvrant une demi-douzaine de pays africains.
Vivendi n’est pas totalement sorti des télécoms. […] Mais Vivendi n’a pas renoncé à être opérateur télécoms. Il s’est ainsi discrètement lancé dans la construction d’un réseau de fibres optiques de près de 5.000 kilomètres sur le continent africain, terre de prédilection du groupe Bolloré.
Le coeur de ce réseau (backbone) est posé le long de la BlueLine, le chemin de fer que construit actuellement l’industriel breton. Un projet qui coûtera 2 à 2,5 milliards d’euros. Long de 2.500 à 3.000 kilomètres, ce réseau ferroviaire reliera cinq pays: le Bénin, le Togo, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Poser des fibres le long des voies ferrées présente plusieurs avantages: le génie civil est réduit (surtout si la fibre est posée dès la construction de la voie ferrée), et la négociation avec les propriétaires fonciers simplifiée. Cette technique a largement été utilisée aux États-Unis ou en France, par Orange puis SFR.
Mais l’industriel breton ne s’arrêtera pas là. Il veut ensuite raccorder à ce backbone des abonnés dans les quartiers les plus solvables des métropoles africaines. Ce raccordement se fera encore en fibre optique -ce qu’on appelle le fiber-to-the-home (FTTH). L’idée est de déployer la fibre en aérien, le long des poteaux électriques.
[…]
Une des ambitions de Bolloré est d’apporter du haut débit à l’intérieur du continent africain. Car actuellement, seules les métropoles côtières bénéficient d’une connectivité de bon niveau (mais chère) grâce aux câbles sous-marins.
Toutefois, ce projet reste à ce stade embryonnaire, et notamment tributaire de la construction de la BlueLine, actuellement temporairement suspendue en raison conflits juridiques, a indiqué Vincent Bolloré à Challenges le 15 janvier. Pour sa part, GVA n’emploie actuellement qu’une poignée de personnes. Et le déploiement du FTTH par GVA n’en est qu’au stade des tests. Un premier test a d’ores et déjà été mené au Bénin, où une licence a été octroyée pour cela. Un autre est envisagé au Gabon début 2017.