Lecture d’été – Management – RH
Lu dans les Echos
Extraits :
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Le CEO du futur, comme celui d’aujourd’hui, doit être capable de gérer la complexité en permanence, instantanément et avec de moins en moins de préavis.Pour ce faire, il doit avoir une réelle capacité à comprendre les enjeux, détecter les signaux faibles, deviner les jeux et voir clair dans un environnement encombré d’une multitude d’informations imbriquées.
C’est un nouveau challenge auquel le système français de formation des élites ne prédispose pas car trop fondé sur l’intelligence pure et la performance individuelle. La formation initiale n’est plus l’enjeu du succès alors que les compétences comportementales acquises durant la carrière deviennent l’élément clé de la réussite.
Le CEO du futur doit inspirer son action en combinant trois types d’intelligence :
– l’intelligence pratique, soit la capacité à gérer des flux d’informations complexes, à hiérarchiser, à anticiper les conséquences inattendues ; .
– l’intelligence sociale, c’est-à-dire valoriser et utiliser les compétences de ses collaborateurs, intégrer des perspectives différentes et gérer des conflits ;
– enfin l’intelligence émotionnelle, qui amène à connaître ses propres biais, avoir conscience des faiblesses de son raisonnement, et à exercer son esprit critique.
[…]
→Concernant les RH cette question que pose Marjolaine Grondin, fondatrice et dirigeante de Jam : Le futur des RH passera-t-il par les robots ?
Facebook Messenger, Twitter ou les SMS peuvent-ils être utilisés à des fins de recrutement ? Il semblerait que la réponse soit positive. Et ce n’est que le début.
Lu dans le JDN
Extraits
Alors que les boîtes mail de potentiels candidats sont saturées d’offres, les taux d’ouverture ne cessent de diminuer. Pour la Génération Z, qui fait son entrée depuis quelques années sur le marché du travail, l’utilisation des réseaux sociaux est devenue une seconde nature.
Les acteurs sont déjà là
Facebook, Twitter, Snapchat, Whatsapp, ou les SMS sont de facto des canaux de communication privilégiés que le monde des RH pourrait aisément mettre à profit. En Janvier 2016, 2.3 Milliards d’individus étaient actifs sur les réseaux sociaux, et 1.96 Milliard d’entre eux notamment grâce au mobile, chiffres en hausse constante chaque année.
Fortes de ce constat, certaines startup se lancent corps et âme dans la création d’assistants virtuels: pour gérer ses rendez-vous, avec par exemple Julie Desk, réserver un billet d’avion, ou, comme Jam, aider les étudiants dans leur quotidien. De son côté, Facebook a créé M, une intelligence artificielle qui permet déjà de commander un taxi, se faire livrer une pizza ou réserver un hôtel.
Les recruteurs remplacés par des machines ?
Dans un post récent, Lou Adler, CEO de l’Adler Group, parle d’une menace existentielle pour l’industrie du recrutement : dans un monde où les voitures n’ont plus de chauffeurs, les recruteurs pourraient-ils être remplacés par des machines ?
De plus en plus d’acteurs parient sur le fait qu’au contraire, la technologie permet d’humaniser le processus de recrutement, et d’aider l’ensemble des responsables RH à créer une relation plus intime avec les candidats, tout en augmentant l’efficacité des recrutements.
Aujourd’hui, en à peine quelques heures, les entreprises les plus prisées peuvent recevoir plusieurs centaines de CV pour un unique poste, rendant leur tâche doublement difficile.
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En utilisant des assistants virtuels (Chatbots), les entreprises pourraient automatiser une partie de leur processus de recrutement tout en gardant une tonalité humaine et authentique. Par ailleurs, toucher les individus là où ils passent la majeure partie de leur temps permet de communiquer avec eux en prenant en compte leur contexte spatial, temporel ou personnel.
La marque employeur étant au cœur des préoccupations des professionnels des RH, cette approche permet aux entreprises de bénéficier d’un réel avantage compétitif.
[…] Les Chat Bots permettent de mieux connaître un candidat, et son taux d’adéquation avec la culture d’une entreprise donnée de manière plus naturelle.
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La technologie aide les humains à se connecter plus vite que jamais et peut aider recruteurs et candidats à prendre des décisions plus rapides et informées par des données concrètes. Les emplois nécessitant une prise de poste rapide, ou les besoins ponctuels urgents pourront ainsi être communiqués en temps réel aux individus les plus pertinents.
Alors, l’avenir des RH sera-t-il fait d’une collaboration plus poussée entre intelligences artificielles et professionnels du recrutement ?