DAF – Une enquête commissionnée par Epicor, dévoile comment la personnalité des DAFs et leurs méthodes de management influencent les investissement en infrastructures informatique
Ce que les Directeurs Administratifs et Financiers décident en termes d’investissement et de budget informatique pour soutenir leur entreprise dépend étroitement de leur personnalité et de leur style de leadership. C’est ce que révèle une étude` internationale* commissionnée par Epicor Software Corporation, leader mondial des solutions logicielles pour les entreprises de fabrication, distribution, commerce de détail et services
L’enquête se penche sur les méthodes de travail et de management de plus de 1500 DAFs occupant des postes stratégiques dans le monde entier et jouant un rôle essentiel dans la génération de profit de leur entreprise et dans l’investissement dans les structures informatiques.
→Le Conservateur : rigide et strict, le DAF conservateur préfère les systèmes existants et ne se laisse pas influencer par les réputations et les personnalités au moment de prendre ses décisions – c’est le profil le moins enclin à reconnaître la nécessité de changer les infrastructures informatiques (seulement 14 % des conservateurs pensent que leur système informatique devrait être mis à jour contre 32 % en moyenne sur tout le panel des interrogés).
A l’opposé, le Révolutionnaire, ne craint pas d’altérer la culture et les structures d’entreprise si le besoin s’en fait sentir. Il aime se fixer des objectifs difficiles à atteindre et ambitieux. Son approche est moins structurée et il travaille souvent en marge des systèmes et processus formels, prenant des risques lorsque cela s’impose. L’étude révèle qu’il est aussi plus critique que ses pairs vis-à-vis des TI utilisées par les services financiers de l’entreprise – 48 % des DAF révolutionnaires jugent leur infrastructure informatique inadaptée contre seulement 36 % de leurs pairs. Peut-être un sentiment lié à leur caractère non-conformiste qui les pousse à improviser et chercher des données en dehors du cadre de l’entreprise.
Caractéristiques observées chez les quatre autres profils de DAFs
Le Politique est le profil le plus répandu– rassemblant plus d’1/4 (27 %) des DAFs interrogés. Le DAF politique est un dirigeant prudent avec une approche méthodique et consensuelle. Il aime consulter ses collaborateurs sur les décisions importantes et préfère repousser une décision plutôt que de prendre le risque de commettre une erreur. Il est plus enclin que la moyenne à penser que la collaboration est un défi majeur à relever (27 % contre 22 % en moyenne). De fait, il est plus susceptible de favoriser les investissements technologiques pour améliorer la collaboration au sein de l’entreprise.
Le Chef D’orchestre aime fixer des objectifs difficiles et ambitieux, aussi bien à son équipe qu’à lui-même. Il a aussi tendance à infléchir les règles et à travailler hors des systèmes et processus formels ainsi qu’à prendre des décisions basées sur son intuition plutôt qu’en fonction de données pures et dures (54 % contre 46 %). Plutôt satisfaits des systèmes informatiques, les DAF chefs d’orchestre sont plus nombreux que leurs pairs à les juger faciles à utiliser (35 % contre 30 %). La raison est peut-être qu’ils sont moins disposés à explorer les informations dans le détail et se contentent plus volontiers que la moyenne de données synthétiques et de vues d’ensemble.
Le DAF Bienveillant préfère reporter une décision plutôt que de risquer de faire une erreur. L’étude montre que la plus grande préoccupation de ce profil est le manque de précision des données (ils sont 52 % à en faire l’une de leurs deux priorités principales, contre 44 % en moyenne). L’enquête révèle que les DAFs bienveillants s’inquiètent plus que la moyenne du manque d’informations pertinentes sur la performance financière de lignes de produits particulières (ils ne sont que 48 % à penser disposer d’informations de qualité, contre 57 % de leurs pairs en moyenne).
Le DAF Visionnaire travaille hors des systèmes formels et prend volontiers ses décisions en s’appuyant sur son expérience et son intuition. Il s’inquiète de ne pas disposer de suffisamment de temps ou de ressources pour produire des éléments d’appréciation constructifs (26 % contre 18 %). Il est plus enclin que ses pairs à considérer qu’à l’avenir les décisions devront plus souvent être collégiales (23 % contre 14 % en moyenne). Les DAFs visionnaires reconnaissent la nécessité de changer les systèmes informatiques de leur entreprise dans un avenir proche. Ils sont 41 % à considérer qu’une actualisation des systèmes s’impose (contre 32 % de leurs pairs) et 27 % à penser qu’ils devraient investir sans tarder dans de nouveaux systèmes (contre 17 %).
« La période optimale pour mettre à jour les processus d’entreprise est avant qu’ils deviennent obsolètes et qu’ils commencent à éroder l’équilibre financier et opérationnel de l’organisation », explique Malcolm Fox, vice-président au marketing produits chezEpicor. “A ce propos il n’est pas étonnant que les conservateurs – qui représentent le profil le moins enclin à reconnaitre le besoin de changement des structures informatiques – aient tendance à occuper des postes dans des entreprise dont les bénéfices sont moins important que ceux rapportés par d’autres profils ».
Dimitrios Tsivrikos, Professeur au département Psychologie et Sciences du langage de l’UCL (University College London) explique à propos de l’enquête: « Les recherches en psychologie permettent de lier la personnalité et le style des dirigeants à la croissance, aux résultats et à l’évolution de leur entreprise. Si les DAFs conservateurs préfèrent travailler avec des systèmes existants et ignorer toute nécessité de changement, c’est par manque de souplesse et par un désir exacerbé de réussite qui conduit à une approche hiérarchique de la prise de décision. Ce schéma impacte le changement et l’innovation dans l’entreprise car les idées nouvelles des collaborateurs ont peu de chances d’être prises en compte et la capacité des entreprises à s’adapter est réduite. Les DAFs devraient assumer des perspectives nouvelles et s’ouvrir à des méthodes de travail différentes afin de trouver des solutions optimales et créatives et favoriser l’innovation ».
Malcom Fox continue: « L’étude montre également l’intérêt des processus d’entreprises flexibles adaptés aux différentes personnalités et styles de management. Redéfinir la relation des employés avec leur ERP (Entreprise Ressource Planning) et simplifier les interactions de travail en abolissant les obstacles à l’accès à l’information, en minimisant le nombre d’étapes dans les processus waet en mettant en place de nouveaux moyens de visualiser, assimiler et analyser les données sont des missions chères à Epicor. »
« Enfin, cette étude met surtout en lumière les mécanismes du processus de prise de décision et le rôle important que joue la technologie dans l’accompagnement d’un grand nombre de style de management. La nécessité de créer des infrastructures pour des “personnalités” et des hommes et pas simplement pour des utilisateurs devient de plus en plus évidente» conclut Fox.