Bien manager la génération Z

Revue de presse

#MANAGEMENT – La génération Z (celle des enfants nés entre 1995 et 2010) arrive peu à peu en entreprise. Comment bien la gérer? Extraits d’un article paru dans RH Info.

Un premier constat s’impose : les nouvelles générations au travail sont moins homogènes dans leurs modes de fonctionnement que les générations précédentes  (Baby boomer ou Génération X). Une raison explique ce constat : les transmetteurs de valeurs sont plus diffus et différenciés. La socialisation du baby boomer était la résultante de la famille  (avec souvent la maman à la maison), la religion, l’école et l’armée. Aujourd’hui, le jeune est beaucoup plus influencé par ses pairs que par le père. C’est la télévision.. mais plus encore internet et les réseaux d’amis qui influencent son évolution.

Les jeunes seront moins formatés dans leur manière de se positionner dans leur activité professionnelle.  Le management devra s’adapter à cette nouvelle donne par une approche personnalisée.

L’individualisme est une donnée culturelle qui devient centrale dans notre environnement professionnel. Le niveau d’exigence vis à vis du management s’accroît. Le manager devient un imprésario et un mentor. Le travail en équipe et la qualité de l’ambiance sont des domaines sur lesquels ils évaluent leurs managers. Par ailleurs, ils sont soucieux de trouver rapidement leur place et veulent être des acteurs considérés et influents. La reconnaissance n’attend pas pour eux le nombre des années.  Cette nouvelle génération est très attentive à son image personnelle et elle revendiquent de pouvoir être elle-même.

Impossible de parler de cette Génération Z sans évoquer son appétence (voire addiction) aux outils digitaux. Ils ont acquis des aptitudes cérébrales en termes de vitesse, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi. Cette observation est confirmée scientifiquement par le professeur de psychologie Olivier Houdé, directeur de recherche au CNRS. Face aux écrans, ils utilisent principalement une zone du cerveau, le cortex préfrontal, pour améliorer cette rapidité de décision, en lien avec les émotions. Mais cela se fait au détriment d’une autre fonction de cette zone, plus lente, qui favorise la prise de recul et la  synthèse personnelle.

Les membres de la Génération Z sont câblés pour digérer une grande masse d’information mais ils doivent apprendre à ne pas subir l’influence des émotions. Ils sont réactifs et impulsifs dans leur mode de fonctionnement et cela rend aussi plus complexe leurs relations avec l’environnement. Un risque possible dans la gestion de l’information est qu’ils peuvent parfois relayer une idée fausse, faute de l’avoir vérifié préalablement. Ils sont, à ce propos, perméables à la « théorie du complot ». Nous avons eu l’occasion de le vérifier sur les réseaux sociaux à de multiples occasions et notamment en relation avec l’attentat contre Charlie Hebdo.

Avec Internet et l’accès à la connaissance qu’il génère, on assiste à une remise en cause des « sachants ». Le manager ne doit pas se positionner comme celui qui sait… au risque de se retrouver rapidement mis en difficulté. Leurs professeurs ont bien compris qu’ils devaient se positionner comme des facilitateurs. L’information est partout… et ces jeunes savent plus que les autres générations l’importance de la partager et de l’enrichir. L’information ne se divise pas, elle se multiplie…

A nous de leur apprendre la sagesse de savoir maîtriser la boulimie et éviter l’infobésité.

Retrouvez l’article intégral sur RH Info

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