10 expressions à supprimer pour être (plus) heureux au bureau

Revue de presse

Lu sur la page Linkedin de Gaël Chatelain

1- Comme un Lundi

Répondre cela à « comment ça va » dit bien ce que ça veut dire : venir travailler est une purge ! Je vous l’accorde, entre un week-end sympa et aller travailler, il n’y a pas photo mais de là à considérer que le Lundi est nécessairement une souffrance, il ne faut pas exagérer. Le travail fait partie de notre vie, il est nécessaire, et pas uniquement d’un point de vue économique. Qui s’imagine ne pas travailler, jamais ? Si les lundis sont une souffrance pour vous, ce jour là, focalisez votre attention sur ce qui vous fait plaisir au quotidien. Et si certains lundis ce n’est que le café qui est incroyablement bon dans votre entreprise… ne pensez qu’à cela pour positiver.

2- Bon courage

Dire cela à quelqu’un qui va commencer une tache est profondément démotivant, même si cette personne vient de vous dire qu’elle craignait de l’accomplir. En effet, dire « bon courage » montre bien à la personne :

a- que vous ne l’enviez pas, mais alors pas du tout

b- que vous vous tiendrez bien éloigné de la tache et que vous ne l’aiderez pas.

Un « t’inquiètes pas, si tu en as besoin, je suis là » me semble plus adapté !

3- Je verrai ça plus tard

Aaaah, la procrastination, l’art de remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire tout de suite ! Nous le faisons tous. Au final, nous nous retrouvons avec une pile de taches que nous n’aimons pas faire… au lieu d’avoir dilué tout au long de la semaine, nous les concentrons histoire de bien nous démoraliser. Dire « je verrai ça plus tard », c’est se mentir à soit même car, tant que cela n’est pas fait, une petite voix nous dit « shhhh, t’as un truc qui ne te plait pas qu’il faut faire ». Une règle simple : si quelque chose prend moins de 5 minutes à faire (répondre à un mail, lire une note, passer un coup de fil), il faut le faire immédiatement pour réduire le niveau de pensées négatives dans nos cerveaux en fin de journée !

4- C’est impossible

En entreprise, nous avons tous eu des phases avec un peu moins la forme que d’habitude. Dans ces phases là, face à un projet que l’on nous présente, ou une demande qui nous est faite, dire « c’est impossible » est un bon moyen pour se débarrasser du sujet définitivement. Or, c’est cela qui est fantastique dans la vie, rien, absolument rien n’est impossible. Tout est envisageable tant que les conditions sont réunies. Avant de dire c’est impossible, il faut mettre sur la table toutes les conditions qui rendront la chose envisageable, de façon aussi objective que possible. Analyser, décortiquer, puis évaluer la difficultés des obstacles, en groupe. Ensuite, certaines choses seront tellement complexes qu’effectivement il ne faudra pas y aller mais cela ne sera pas parce que « c’est impossible » mais juste parce que le choix a été fait de ne pas essayer.

5- Le client à toujours raison

Non, le client n’a pas toujours raison ! Pour savoir pourquoi, j’ai écrit un article entier sur ce sujet car cette expression mérite quelques arguments pour la démonter.

6- On verra bien

L’entreprise ne supporte pas le flou, l’incertain. Et quand ce sont ses salariés qui sont la source de ce flou, c’est encore pire. Un manager qui, répondant à l’un de ses collaborateur lui demandant si la stratégie sera couronnée de succès, dit « bah… on verra bien », fait une double erreur :

a- si lui n’est pas convaincu, qui le sera ?

b- répondre cela est anxiogène. En fait, il dit que l’avenir de l’entreprise dépend… du hasard !

La suite sur la page Linkedin de Gaël Chatelain

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